Trouver un chant de messe de manière amusante
Il est des petits détails qui peuvent être cocasses et amusants.
Ce WE je pars rejoindre Hugo (guitariste manouche de son état) et Julien (sax ténor, homme du love) à Munich. Nous comptons bien en profiter pour faire un peu d’enregistrement de musique.
Et ce bougre de saxophoniste (swingueux invétéré) tient à enregistrer l’hymne israélien qui se trouve aussi être un chant catho et en swing. Soit. C’est plutôt rigolo et autant dire que la chanson de messe c’est carrément mon rayon. Avec un nombre impressionnant d’offices sur le bancs des grandes orgues des paroisses les plus prestigieuses entre Villefagnan (16) et Jouy-en-Josas (78). Je suis plutôt spécialisé dans le vieux chant de messe campagnard mais j’ai quand même sous le coude un nombre coquet de chants de messe.
Mais quel est donc ce chant ?
Ca commence à se corser c’est que l’homme est à Amsterdam. Il m’écrit donc par mail les premières notes : do ré mib fa sol sol. Mais je connais ! C’est « oh prends mon âme ça !) Très beau chant d’ailleurs ce qui est tout sauf une vérité générale dès qu’on se frotte aux cantiques actuels (petite pour pensée pour Jean-Sébastien). Bon je lui demande quelques indices supplémentaires comme le rythme et autre, finalement je conclue qu’il vaudrait mieux l’appeler dans son pays nordique.
Et là premier détail cocasse le coquin s’est explosé la voix en hurlant la veille du Richard Cocciante (ça ne s’invente pas). Il ne peut pas me chanter le morceau. L’homme étant débrouillard, il lui vient à l’idée de me le siffler. Lumineuse idée, me voilà donc appelant le pays bas, et sans dire un mot car il a les cordes vocales éteintes donc, il me siffle le début du fameux chant. Parfait !
Le lendemain je vais sur internet pour voir les paroles, et là misère je m’aperçois qu’en fait je ne connais que le tout début.
Je maile donc Marie-Blandine, immense spécialiste de ce genre de question s’il en est, elle m’envoie les paroles (plus le fond d’écran que voici, que j’ai mis sur mon ordi au taf parce que je ne suis pas difficile) :
Bref me voilà avec le texte, mais étant quand même souvent plus sensible à la musique qu’aux paroles, je ne suis pas plus avancé.
Aussi je propose à MB de chanter depuis son bureau en open-space dans une boite leader de produits ménagers et autres qui n’est pas franchement connue pour sa roots-attitude. Celle-ci ne se dégonfle pas (ce serait mal la connaître) et trouvant l’idée marrante elle me dit ok.
Aussi j’appelle depuis Prague une grande entreprise internationale de détergents, rasoirs et lessive donc je tairais le nom. Là on me répond en me chantant « oh prends mon ame ».
Chouette non ?
Ce WE je pars rejoindre Hugo (guitariste manouche de son état) et Julien (sax ténor, homme du love) à Munich. Nous comptons bien en profiter pour faire un peu d’enregistrement de musique.
Et ce bougre de saxophoniste (swingueux invétéré) tient à enregistrer l’hymne israélien qui se trouve aussi être un chant catho et en swing. Soit. C’est plutôt rigolo et autant dire que la chanson de messe c’est carrément mon rayon. Avec un nombre impressionnant d’offices sur le bancs des grandes orgues des paroisses les plus prestigieuses entre Villefagnan (16) et Jouy-en-Josas (78). Je suis plutôt spécialisé dans le vieux chant de messe campagnard mais j’ai quand même sous le coude un nombre coquet de chants de messe.
Mais quel est donc ce chant ?
Ca commence à se corser c’est que l’homme est à Amsterdam. Il m’écrit donc par mail les premières notes : do ré mib fa sol sol. Mais je connais ! C’est « oh prends mon âme ça !) Très beau chant d’ailleurs ce qui est tout sauf une vérité générale dès qu’on se frotte aux cantiques actuels (petite pour pensée pour Jean-Sébastien). Bon je lui demande quelques indices supplémentaires comme le rythme et autre, finalement je conclue qu’il vaudrait mieux l’appeler dans son pays nordique.
Et là premier détail cocasse le coquin s’est explosé la voix en hurlant la veille du Richard Cocciante (ça ne s’invente pas). Il ne peut pas me chanter le morceau. L’homme étant débrouillard, il lui vient à l’idée de me le siffler. Lumineuse idée, me voilà donc appelant le pays bas, et sans dire un mot car il a les cordes vocales éteintes donc, il me siffle le début du fameux chant. Parfait !
Le lendemain je vais sur internet pour voir les paroles, et là misère je m’aperçois qu’en fait je ne connais que le tout début.
Je maile donc Marie-Blandine, immense spécialiste de ce genre de question s’il en est, elle m’envoie les paroles (plus le fond d’écran que voici, que j’ai mis sur mon ordi au taf parce que je ne suis pas difficile) :
Bref me voilà avec le texte, mais étant quand même souvent plus sensible à la musique qu’aux paroles, je ne suis pas plus avancé.
Aussi je propose à MB de chanter depuis son bureau en open-space dans une boite leader de produits ménagers et autres qui n’est pas franchement connue pour sa roots-attitude. Celle-ci ne se dégonfle pas (ce serait mal la connaître) et trouvant l’idée marrante elle me dit ok.
Aussi j’appelle depuis Prague une grande entreprise internationale de détergents, rasoirs et lessive donc je tairais le nom. Là on me répond en me chantant « oh prends mon ame ».
Chouette non ?