Mercredi 15 Février, opération téléphone et appart

Publié le par Louis GEOFFROY

Au programme je devais régler des trucs administratifs à Corvinus, acheter une carte SIM et avancer sur l’appart.

 

 

Pour l’appartement j’ai pu contacter un dénommé monsieur Divon dont j’ai eu le numéro par la sœur de Matthieu Sarrat (HEC-3A) et en même temps par Corvinus car le monsieur est spécialisé visiblement dans l’Erasmus (tu me diras à mon avis c’est pas du tout con comme placement).

Bon pour l’appeler il me fallait un téléphone (et oui)…

 

 

Ca n’a pas été de tout repos.
Et donc après avoir loosé des heures Mardi pour trouver une boutique. J’ai regardé les boutiques sur internet et j’arrivais enfin, gaillard, une boutique mais les ordinateurs étaient « off », pareil pour une autre.Qu’à cela ne tienne, finalement j’y suis revenu qqs heures plus tard et là tout marchait.

J’ai donc pris un ticket pour faire la queue, ce qui semble une tradition séculaire ici. C’était plutôt cocasse d’ailleurs car on était 2 clients dans le magasins, et 5 personnes du personnel (une fille à l’accueil, un mec qui faisait je ne sais trop quoi peut-être la sécurité en tous cas il se baladait dans la magasin mais ne faisait rien et 3 vendeurs). Les locaux étaient du dernier cri, genre concentré de technologie qui en jette et couleurs flashies (la marque T mobile étant rose pimpant et bleu). On en était au numéro 596 et moi j’étais le numéro 597. Vu qu’il n’y avait qu’une seule vendeuse occupée je me suis dis, candide, que ce serait bouclé en qqs minutes. Erreur de débutant.

Après avoir attendu une dizaine de minutes où les vendeurs vaquaient à des occupations qui ne me semblaient pas vitales alors que le chaland attendait fébrilement (essentiellement agrafer des papiers ensemble), j’entends un « bip » solennel et je vois les afficheurs LCD grands formats changer de numéro, je me prépare déjà en me disant en mon fort intérieur pourvu que le vendeur qui va s’occuper de moi puisse comprendre un peu l’anglais et là l’écran affiche avec une certaine nonchalance « 804 ». J’en reste pantois.

Moi du pays de Descartes, chérisseur de cette belle mécanique finement huilée qu’est la logique, me voilà mis à mal. Et donc un brave homme se lève tout naturellement comme si de rien n’était pour aller voir la vendeuse alors que je suis encore chancelant devant ce coup porté aux siècles de science rationnelle.

J’attends donc encore une bonne dizaine de minutes, en écoutant du Klezmer Nova sur le lecteur de mp3. Je me demande toujours ce que font les vendeurs qui ne reçoivent pas, mais bref, finalement c’est le 597 qui est affiché quand le bip retentit. Ah ah fini les numéros d’hurluberlus, Apollon terrasse Dionysos, nous revoilà dans le droit chemin.

Bon ensuite avec qqs gestes et du baraguinage  en anglais j’ai pu prendre une carte SIM que j’ai pu mettre dans mon vieux Nokia aux touches effacées à la longue, débloqué la veille par Juliette (ma cousine) depuis Paris dans une opération digne d’un épisode d’Alias où jonglant entre Internet et le portable elle me demandait de taper des codes secrets que seuls les plus initiés peuvent connaître et qui affichent des numéros incroyables sur l’écran puis finalement elle m’a envoyé un code à plein de chiffres et hop débloqué. Respect.

Bref j’avais enfin un téléphone.

 

 

J’appelle donc le monsieur Divon en question, qui est un homme volubile et enthousiaste au téléphone. Justement c’est la chance de ma vie me dit-il (choeutte alors)  il a qqch juste derrière l’université Corvinus dite Kösgáz ici (abréviation d’université d’économie). Joie.

Bon faut dire que j’étais très rassuré par le fait que mec soit assez une référence visiblement et que je savais qu’une française avait pris son appart comme ça.

Y avait aussi un autre appart mais il était naze.

Donc je vais visiter les lieux. C’est vraiment juste derrière l’université ce qui ne m’enchante pas plus que ça vu que c’est à 20 min à pied du centre ville et que j’aurais préféré qqch de plus central comme chez Olivier (Lehmann HEC- 2A) chez qui je squatte en ce moment. Enfin y avait des trucs pas mal, d’abord le prix : 140€ + 15€ de charges et surtout un parking gratuit juste à côté. C’est une coloc à 3 déjà habitée et meublée. Les deux autres sont un italien et une franco-italienne (bon ça me saoule un peu que ce soit une française vu que je voudrais quand même parler anglais mais enfin c’est pas dramatique).

L’appart est pas folichon mais pas mal quand même, ma chambre est toute petite (surtout que celles des 2 autres sont vraiment très grandes) mais j’ai de quoi mettre mon clavier ce qui me suffit bien. Y a cuisine et lave-linge enfin ça c’est normal.

Evidemment comme toujours dans ce genre de cas, il fallait absolument donner une réponse 2 heures plus tard vu qu’un autre venait visiter à 19h. Donc je suis rentré, coup de fil aux parents pour savoir ce qu’ils en pensent, à Olivier qui était avec les autres français de la mission économique, ils m’ont dit qu’il valait mieux que je prenne car y avait pas des milliards d’offre en ce moment. Coup de fil aux tchèques avec qui je cherchais qqch et qui trouvent pas trop donc qui me disent aussi de prendre. Hop je rappelle le gars, lui dis ok. RdV 19h10 devant le burger king à côté de Corvinus.

Qqs problèmes de transfert de compte à faire en grosse urgence (encore une fois merci Juliette qui a piloté ceci depuis Paris en temps réel) et finalement je me retrouve avec mon bonhomme pour signer le contrat.

Le mec est un italien certainement très gentil, mais du genre bien saoulant quand même. Genre je tchatche et j’ai le sens du contact donc ça arrête pas, t’as vraiment beaucoup de chances tu sais, tu as vu comme ils ont l’air sympathique tes coloques, ah ça oui c’est des gens vraiment bien, tu sais les agences hongroises souvent elles te promettent tout et au moindre problème t’es vraiment mal alors que là c’est vraiment du sérieux, je te fais un prix à toi parce que t’es sympathique, j’ai refusé qqn pour cette chambre parce qu’il n’allait pas au niveau du caractère trop agressif je ne sentais pas l’harmonie avec les autres alors que toi tu es « a nice people »,  gna gna gna. Je m’arrête là mais non stop ça devient très pénible. Et surtout plus il dit qu’on a rien à craindre plus t’as les boules de te faire entuber méchant.

Ajouté à cela la méthode hongroise genre tu payes tout en liquide tu payes pas mal de trucs en avance et tout ça ressemblait à de la vilaine arnaque au moment de faire le contrat.

Et comme j’avais pas suffisamment pour payer les 2 mois de cautions en plus du premier mois et demi du coup j’ai filé 160€ et suis reparti avec rien ce qui est franchement flippant. Enfin bon le mec est visiblement très recommandable, on verra Jeudi ou Vendredi.

Il reste plus que la voiture à réparer et tout ira au mieux..

Publié dans Vie à Budapest

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