Marathon de Prague
Me revoilà aux nouvelles.
Dimanche j'ai été au marathon de Prague. Entendons-nous (encore que je ne pense pas qu'il y ait de doute...) je ne l'ai pas couru. J'ai soutenu dans l'effort ma camarade de travail et ex-camarade de classe Nathalie qui elle est une sportive accomplie et qui s'entraîne depuis des mois pour l'épreuve mythique des 42 kilomètres.
Ainsi avec qqs autres françaises, je me suis grimé en groupie et ai supporté avec guitare, percussions et banderoles Nathalie et Julien, un autre français qui courrait avec elle, les français avec un maillot tricolore et un peu tout le monde d'ailleurs parce que déjà ils le méritaient les bougres et puis qu'il faut donner sans compter.
Si je ne doutais pas de mon bel organe pour puissamment déclamer quelques rimes sportives, ma méconnaissance profondes des milieux footballistiques et plus généralement sportifs compliquait l'affaire. En effet un marathon (qui l'eût cru...) c'est long et donc ça dure longtemps, entre deux heures et des brouettes pour les superstars du Kenya et six heures pour les plus moins aguerris. Si on ne comptait pas non plus donner de la voix pendant tout le temps, il fallait quand même un répertoire conséquent ce que je n'ai point, et donc on s'est contenté de vociférer dans la joie des "vous êtes de champions", "allez les bleus on est tous ensemble" "go, go, go, alle alle alle". Mais c'était sans compter sur le fait qu'un coureur, ça court. Et oui. Et non seulement ça court, mais pour un marathon ça avance toujours et par voie de conséquence ça ne recule pas. Le coureur entend donc la musiquette vociférée avec coeur une minute tout au plus et le répertoire peut être réduit à la portion congrue.
Par contre sans amplification il fallait jouer fort . C'est donc avec enthousiasme et générosité que je me rapais les doigts sur les cordes et celles-ci me l'ont bien rendu en m'offrant deux énormes ampoules à la main droite.
Le souci c'est que le soir je devais enregistrer un duo piano / violon alto pour Vittorio, un ami italien qui fait une école de cinéma et qui a composé pour son court métrage de fin d'année quelques morceaux pour la band son.
Et là j'ai vraiment moins fait le malin. Et encore Mamie m'a fort gentiment percé tout ça avec une aiguille un peu avant de jouer, mais mes douces mains délicates ont un peu souffert et du coup la séance d'enregistrement s'est éternisé.
Pour le marathon, je tiens ici à saluer publiquement la performance de ma camarade qui a non seulement couru tout le marathon sans s'arrêter en moins de 04h30 mais qui est surtout arrivée avec une fraîcheur qui me laissa pantois, est sortie le soir comme si de rien n'était et n'avait pas une courbature le lendemain au bureau.
C'est beau les sportifs de haut niveau.
Dimanche j'ai été au marathon de Prague. Entendons-nous (encore que je ne pense pas qu'il y ait de doute...) je ne l'ai pas couru. J'ai soutenu dans l'effort ma camarade de travail et ex-camarade de classe Nathalie qui elle est une sportive accomplie et qui s'entraîne depuis des mois pour l'épreuve mythique des 42 kilomètres.
Ainsi avec qqs autres françaises, je me suis grimé en groupie et ai supporté avec guitare, percussions et banderoles Nathalie et Julien, un autre français qui courrait avec elle, les français avec un maillot tricolore et un peu tout le monde d'ailleurs parce que déjà ils le méritaient les bougres et puis qu'il faut donner sans compter.
Si je ne doutais pas de mon bel organe pour puissamment déclamer quelques rimes sportives, ma méconnaissance profondes des milieux footballistiques et plus généralement sportifs compliquait l'affaire. En effet un marathon (qui l'eût cru...) c'est long et donc ça dure longtemps, entre deux heures et des brouettes pour les superstars du Kenya et six heures pour les plus moins aguerris. Si on ne comptait pas non plus donner de la voix pendant tout le temps, il fallait quand même un répertoire conséquent ce que je n'ai point, et donc on s'est contenté de vociférer dans la joie des "vous êtes de champions", "allez les bleus on est tous ensemble" "go, go, go, alle alle alle". Mais c'était sans compter sur le fait qu'un coureur, ça court. Et oui. Et non seulement ça court, mais pour un marathon ça avance toujours et par voie de conséquence ça ne recule pas. Le coureur entend donc la musiquette vociférée avec coeur une minute tout au plus et le répertoire peut être réduit à la portion congrue.
Par contre sans amplification il fallait jouer fort . C'est donc avec enthousiasme et générosité que je me rapais les doigts sur les cordes et celles-ci me l'ont bien rendu en m'offrant deux énormes ampoules à la main droite.
Le souci c'est que le soir je devais enregistrer un duo piano / violon alto pour Vittorio, un ami italien qui fait une école de cinéma et qui a composé pour son court métrage de fin d'année quelques morceaux pour la band son.
Et là j'ai vraiment moins fait le malin. Et encore Mamie m'a fort gentiment percé tout ça avec une aiguille un peu avant de jouer, mais mes douces mains délicates ont un peu souffert et du coup la séance d'enregistrement s'est éternisé.
Pour le marathon, je tiens ici à saluer publiquement la performance de ma camarade qui a non seulement couru tout le marathon sans s'arrêter en moins de 04h30 mais qui est surtout arrivée avec une fraîcheur qui me laissa pantois, est sortie le soir comme si de rien n'était et n'avait pas une courbature le lendemain au bureau.
C'est beau les sportifs de haut niveau.